Les plantations du centre du Sri Lanka, à défaut de produire du bon thé, sont d’une extrême beauté. Ici, le réservoir de barrage de Maussakelle met encore davantage en valeur les étendues vert-tendre des champs de thé.
Les plantations du centre du Sri Lanka, à défaut de produire du bon thé, sont d’une extrême beauté. Ici, le réservoir de barrage de Maussakelle met encore davantage en valeur les étendues vert-tendre des champs de thé.
Dans certaines régions du Sri Lanka, on produit un thé si fin, si brisé, si noir qu’il en devient imbuvable. Ou alors il faut y ajouter du lait, du sucre, ou encore le rallonger d’eau.
Pour produire un thé de qualité, il faut commencer par récolter de façon fine, c’est-à-dire, prélever sur le rameau terminal, le bourgeon ainsi que les deux feuilles suivantes. Si l’on récolte davantage de feuilles, on va perdre en qualité. D’où l’importance de bien former les équipes en charge de la récolte et de valoriser leur travail.
Je n’aime pas la voiture. Rien ne vaut le plaisir de s’enfuir d’une ville en prenant le train, d’échapper à la cohue et, par la fenêtre ouverte, sentir s’éloigner les usines, la poussière et le bruit. Peu à peu, la nature reprend ses droits, comme ici, en direction de Kandy (Sri Lanka) et des plantations de thé du centre de l’île.
Il n’est pas plus difficile de déguster trente ou quarante thés plutôt que deux ou trois. Au contraire : on va de l’un à l’autre rapidement, on recrache, on se concentre pour les comparer et, très vite, on sait celui que l’on préfère.
Lorsque je pars visiter des plantations sri-lankaises, je commence par m’arrêter à Colombo le temps de goûter les thés qui sont proposés aux enchères les jours suivants. Cela me permet d’avoir une bonne connaissance de la qualité produite par chacun des domaines. Dans chacune de ces boîtes, quelques feuilles de thé et l’indication du numéro du lot.
Dans la plupart des régions du monde, une fois récoltées, les feuilles de thé sont transportées en tracteur. En Turquie, il arrive de voir des hommes porter à bout de bras des sacs absolument énormes. Ils les font ensuite dévaler les pentes, par dessus les théiers, jusqu’à la route.
L’avantage à photographier une vitre est que l’on peut superposer deux images : ici, la dégustation au set qui se prépare, ainsi que le paysage qui se reflète sur la paroi de verre. On peut jouer à associer ces deux vues, à les confondre. L‘esprit de la dégustation prend alors tout son sens : on va goûter le thé qui nous vient de la nature, au milieu du paysage qui l’a vu naître.
Mon but dans la vie ? Vous offrir non seulement des thés délicieux mais aussi des thés équitables. Des thés qui permettent à ceux qui les récoltent de mener une vie heureuse, de travailler si possible à leur compte, de vivre la tête haute, de pouvoir se soigner, de pouvoir éduquer leurs enfants.
Entre le moment où le thé est récolté et le moment où il rejoint le bâtiment pour y être manufacturé, il doit s’écouler un minimum de temps. En effet, il ne faudrait pas que les feuilles fraîches tout juste emballées dans des sacs pour être transportées commencent à fermenter sous le coup de la chaleur et de l’humidité.