Avant de travailler dans le thé, il y a donc de cela plus de trente-six ans, j’ai eu envie de devenir journaliste. Et depuis cette époque je mêle à ma façon ce vieux rêve et mon activité, en l’occurrence ma recherche de thés rares. Je m’essaye au reportage. D’où ce blog, entre autres. Ou encore ce podcast « Un thé, un voyage », qui me donne lui aussi la chance de pouvoir vous emmener en voyage.
Ici, lorsque je tombe sur des villageois qui vivent dans un tel dénuement, c’est le reporter qui prend le dessus et qui se demande, est-ce que le thé que l’on récolte ici les aide à vivre, ces villageois, et sans le thé ça serait pire encore ? Ou bien est-ce que le thé – un thé de piètre qualité qui ne vaut rien ou presque -, contribue à les maintenir dans cette condition-là ?
Merci pour ce reportage. Pourriez-vous nous indiquer en quel lieu, quel pays, ces photos ont été prises ?
Bonjour, j’ai pris ces photos dans le Bengale, aux confins du Bangladesh et de l’Inde, à un jet de pierre du Bhoutan. Je n’ai pas donné le nom de la plantation de thé car j’aurais pu prendre à peu près les mêmes photos dans pas mal d’entre elles aux alentours. Par ailleurs, je n’ai pas eu l’occasion de m’entretenir avec les propriétaires et recueillir leur commentaire.