Transmettre

4 avril 2025
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Partager avec ses équipes sa passion, vivre ensemble des moments de bonheur, récompenser, se réjouir, valoriser les meilleurs, voici les mots qui me viennent pour dire la joie de partir en voyage avec ses équipes, en l’occurrence six Master Tea Sommeliers que j’ai invités en Inde afin de leur faire découvrir une station himalayenne iconique, Darjeeling. Durant cinq jours nous avons visité différentes plantations de thé parmi les plus remarquables (Risheehat, Barnesbeg, Seeyok…), y compris des petits producteurs, et dégusté les tous premiers grands crus de la saison. Nous nous sommes rendus aussi dans des villages sis au milieu de jardins de thé à l’abandon, où les équipes de Karuna-Shechen – la fondation de Matthieu Ricard – mènent des actions soutenues avec un fort engagement de la part de Palais des Thés.

Ici, entourés d’Allan Rai, le producteur de Yanki tea, de sa femme, sa mère, son père : Marie (boutique Lyon Croix-Rousse), Lucie (Nantes), Elena (communication), Simon (Liège), Lola (analyste de données), Kenza (Faubourg Saint-Antoine), et moi-même. Le partage, la transmission, existe-t-il quelque chose de plus important ? De plus essentiel ?

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A la soupe !

21 mars 2025
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Lorsque l’on participe à une dégustation professionnelle, on a devant soi la feuille sèche, la feuille infusée que l’on désigne sous le vocable d’infusion, enfin le liquide contenu dans la tasse et que l’on nomme la liqueur ou encore la soupe. Cette dernière appellation prend tout son sens lorsque l’on se sert, pour la transporter, d’une cuillère qui rappelle précisément celle que l’on utilise, en Asie, pour savourer le bouillon qui inaugure le repas. Ici, point de nid d’hirondelle ou d’ailerons de requin, pour autant la cuillère est bien là qui porte le thé jusqu’à l’orée des lèvres. Reste alors à le slurper puisque aspirer l’air dans un même élan permet de mieux appréhender la liqueur, sa texture, ses saveurs, ses arômes.

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Doigts d’acier

6 mars 2025
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L’homme au chapeau rose cache bien son jeu. Sous des abords délicats et cette tenue de camouflage aux tons pastel s’abritent de redoutables doigts d’acier. Sur chacun de ses index il a clipsé des lames de rasoir et de ses mains tranchantes il progresse plus rapidement entre les rangées de théiers dont il prélève à la vitesse de l’éclair le bourgeon ainsi que les deux feuilles suivantes.
En plus de trente ans de voyages en pays de thé, il m’est arrivé de tomber sur de fameux accessoires mais des phalanges prolongées par des lames d’acier, je dois reconnaître que je n’en n’avais jamais observées auparavant. Le thé se récolte encore à la main dans de nombreux pays du monde, c’est une chance. Tant mieux si certains font preuve d’ingéniosité et grâce à la vitesse atteinte bénéficient des bonus attendus.

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Un style propre

21 février 2025
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À Taïwan, de nombreux récoltants sont originaires du Vietnam. En termes vestimentaires, ils possèdent un style qui leur est propre et les rend aisément reconnaissables. Ils le conjuguent parfois jusqu’au bout d’un index qu’ils recouvrent de couleur vive et cette protection de caoutchouc leur évite un noircissement inopiné de la peau à la fin d’une journée de cueillette.

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Le thé au sommet

7 février 2025
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A partir du mois de novembre et jusqu’en mars, les jours sont frais dans l’Himalaya, et les cieux dégagés. On peut alors apercevoir, au-delà des théiers, le scintillement des sommets. Ils éclatent de toute leur blancheur tel le Kumbhakarna (7.710 mètres) dont vous apercevez ici la silhouette fantomatique. C’est au lever du jour que l’on a toutes les chances de pouvoir les admirer, avant que quelque brume ne s’élève et ne les dissipe. A l’heure du laitier, cette vue nous récompense de l’inconfort relatif du voyage, d’une toilette à l’ancienne c’est-à-dire sommaire : bassine, eau froide et gant éponge, le tout en extérieur si l’on épouse les mœurs locales.

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Le thé nous relie

10 janvier 2025
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Cette tasse qui étincelle à la lumière du matin, je la choisis pour souhaiter à toutes et à tous une année heureuse. Une année apaisante dans un monde agité. Chacun son style et je n’aurais pas cru que cette tasse me convenait. Je la trouvais un peu poseuse sur son plateau d’argent, par-dessus une serviette amidonnée. Je lui trouvais un genre éloigné de mes goûts habituels. Jusqu’au moment d’installer le plateau du matin à même le drap. Jusqu’au moment de lui trouver de l’élégance, à cette tasse, du charme sous les premiers rayons du soleil. Cela se passe à Tbilissi. Dans une ancienne imprimerie transformée en hôtel. Chacun sa tasse, chacun son thé. Pourvu qu’il y ait toujours de la place pour la différence, pour l’écoute de l’autre. Pourvu que nous soyons davantage habités par le désir de comprendre plutôt que celui de juger. Par le désir de paix. Le thé nous relie. Le thé nous apaise. Belle et heureuse année 2025 !

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Nos amis italiens

6 décembre 2024
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En mars 1987, Palais des Thés ouvre sa première boutique. À Paris. 6ème arrondissement. Objectif ambitieux : faire découvrir le thé aux Français. Après 37 années de joyeux militantisme et grâce à ses équipes de passionnés, grâce à la qualité de ses thés, à ses relations privilégiées avec les fermiers, à ses délicieuses créations, Palais des Thés a su convertir un très grand nombre de curieux via un réseau de plus d’une centaine de boutiques et de partenaires prestigieux. En novembre 2024, Palais des Thés ouvre sa première boutique en Italie. À Padoue. Faire connaître le thé aux Italiens, quel beau défi ! Quelle belle mission ! Grâce à nos Tea Sommeliers, nos experts, avec toute la joie qui nous habite, grâce à l’énergie de Matteo qui est en charge de ce beau développement, nous voici animés par ce formidable projet : créer un moment de thé chez nos voisins experts es-café.

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L’expérience de la cueillette

29 novembre 2024
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Pour comprendre le thé, sa transformation, rien ne vaut de faire soi-même l’expérience de son élaboration. Et ce chemin passe en premier lieu par la cueillette, c’est-à-dire la sélection des jeunes feuilles qu’il va falloir manufacturer. Rien de tel que de mettre la main à la pâte pour prendre conscience de la précision nécessaire, de la délicatesse, de la difficulté de chacune des étapes qui conduisent à la naissance d’un thé et si possible d’un grand cru.

Ici, à Kalapani (Népal), Céline dont le métier consiste à diriger toute la chaîne d’approvisionnement de Palais des Thés, est initiée à la cueillette et s’applique à récolter, sur chaque rameau arrivé au stade de développement désiré, le bourgeon et les deux feuilles suivantes.

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Faire connaissance

15 novembre 2024
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Lorsque l’on observe la feuille sèche, on apprend quelque chose du thé : sa teneur en bourgeons, la taille et la couleur de la feuille, son degré d’oxydation. Voilà une raison essentielle d’acheter le thé en vrac, pouvoir en admirer la qualité. Nul besoin d’être un expert pour cela. Choisir son thé en connaissance de cause relève simplement du bon sens et l’apparence de la feuille importe beaucoup dans ce que nous réserve l’expérience de la dégustation.

Voici enfin une seconde raison de réserver l’achat du thé au seul vrac : le plaisir du thé ne commence pas au moment de porter le thé à ses lèvres, mais à l’heure où chez soi, on ne sait pas encore quel thé choisir, on hésite. Tandis que dans la bouilloire l’eau commence à chauffer, on soulève le couvercle de ses différentes boîtes, on reproduit l’expérience que l’on vit chez le marchand de thé, on hume les feuilles, on les observe, on se demande quel thé convient le mieux au moment présent. Cet échange nous prépare au rituel de la dégustation.

Ici, il n’est qu’à observer ces feuilles d’une grande beauté (il faut souligner le travail remarquable de moult petits producteurs népalais) pour déjà sentir monter en soi le désir de faire connaissance.

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Vivre le thé

18 octobre 2024
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Le thé, on peut parcourir le monde à sa recherche, on peut le déguster, l’analyser.

Il est en revanche rare de pouvoir le manufacturer soi-même. Récolter les feuilles, les rouler entre ses mains, les aider à se flétrir, les observer tandis qu’elles s’oxydent jusqu’au moment de les mettre à sécher, constitue pour tout amateur une expérience rare. Ici, en Géorgie, Nathalie, responsable au sein du service des Ressources Humaines et Charlotte, responsable de la boutique de la rue Raymond-Losserand à Paris, découvrent la joie de s’adonner à la fabrication de leur propre thé.

Demain elles le dégusteront. À l’instant de prendre cette photo, elles ne se doutent pas à quel point cette expérience particulièrement réussie les rendra à la fois étonnées et fières. Après tout, c’est bien la première fois qu’elles créent leur propre thé. Une expérience inoubliable.

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